
Un petit article pour vous présenter Syncthing.
J’ai découvert ce logiciel il y a quelques années, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’en servir, c’est chose faite, donc j’en parle un peu ici. Continuer la lecture

Un petit article pour vous présenter Syncthing.
J’ai découvert ce logiciel il y a quelques années, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’en servir, c’est chose faite, donc j’en parle un peu ici. Continuer la lecture
Juste une petite description de l’architecture de ce site.
Pas de détails, rien de très compliqué non plus.
Ce site est installé comme suit :
Sa base de données est :
Le tout est sur une petite Dedibox qui fait plein d’autres trucs.
Un petit article pour décrire le fonctionnement de LXC (LinuX Containers) et son utilisation sur une Debian Wheezy.
J’avais commencé ce blog en parlant de Linux Vserver, un système de « virtualisations au niveau du système d’exploitation ».
Ça m’a bien rendu service, mais vserver n’est plus intégré à la Debian Wheezy, il a été remplacé par LXC, hors il fallait bien que je fasse la mise à jour de mes Squeeze.
Je vais faire court car il existe de nombreuses docs sur LXC.
On commence par mettre à jour la Debian (sauf exceptions, il vaut mieux utiliser aptitude que apt-get) :
aptitude update && aptitude full-upgrade
On installe le paquet LXC :
aptitude install lxc
Je rajoute aussi le paquet bridge-utils, mais il n’est pas obligatoire.
Dans /etc/fstab, on ajoute un point de montage pour gérer les ressources :
cgroup /sys/fs/cgroup cgroup defaults 0 0
Attention, il y a un bug dans le script de création des premières Wheezy (corrigé en 7.4 de mémoire).
Le plus simple est de créer un nouveau fichier de modèle, je me suis librement inspiré de celui proposé ici.
Voici mon template /usr/share/lxc/templates/lxc-debian-wheezy :
#!/bin/bash
#Debian Wheezy LXC template
configure_debian()
{
rootfs=$1
hostname=$2
# squeeze only has /dev/tty and /dev/tty0 by default,
# therefore creating missing device nodes for tty1-4.
for tty in $(seq 1 4); do
if [ ! -e $rootfs/dev/tty$tty ]; then
mknod $rootfs/dev/tty$tty c 4 $tty
fi
done
# configure the inittab
cat <<EOF > $rootfs/etc/inittab
id:3:initdefault:
si::sysinit:/etc/init.d/rcS
l0:0:wait:/etc/init.d/rc 0
l1:1:wait:/etc/init.d/rc 1
l2:2:wait:/etc/init.d/rc 2
l3:3:wait:/etc/init.d/rc 3
l4:4:wait:/etc/init.d/rc 4
l5:5:wait:/etc/init.d/rc 5
l6:6:wait:/etc/init.d/rc 6
# Normally not reached, but fallthrough in case of emergency.
z6:6:respawn:/sbin/sulogin
1:2345:respawn:/sbin/getty 38400 console
c1:12345:respawn:/sbin/getty 38400 tty1 linux
c2:12345:respawn:/sbin/getty 38400 tty2 linux
c3:12345:respawn:/sbin/getty 38400 tty3 linux
c4:12345:respawn:/sbin/getty 38400 tty4 linux
EOF
# disable selinux in debian
mkdir -p $rootfs/selinux
echo 0 > $rootfs/selinux/enforce
# configure the network
cat <<EOF > $rootfs/etc/network/interfaces
auto lo
iface lo inet loopback
EOF
# set the hostname
cat <<EOF > $rootfs/etc/hostname
$hostname
EOF
# reconfigure timezone
echo "Europe/Paris" > $rootfs/etc/timezone
chroot $rootfs dpkg-reconfigure -f noninteractive tzdata
# reconfigure language
sed -i "s/^# en_US.UTF-8/en_US.UTF-8/" $rootfs/etc/locale.gen
chroot $rootfs locale-gen
# remove pointless services in a container
chroot $rootfs /usr/sbin/update-rc.d -f umountfs remove
chroot $rootfs /usr/sbin/update-rc.d -f hwclock.sh remove
chroot $rootfs /usr/sbin/update-rc.d -f hwclockfirst.sh remove
echo "root:root" | chroot $rootfs chpasswd
echo "Root password is 'root', please change !"
return 0
}
download_debian()
{
packages=
ifupdown,
locales,
libui-dialog-perl,
dialog,
netbase,
net-tools,
iproute,
vim,
bash-completion,
locales,
iputils-ping,
aptitude
cache=$1
arch=$2
# check the mini debian was not already downloaded
mkdir -p "$cache/partial-$arch"
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Failed to create '$cache/partial-$arch' directory"
return 1
fi
# download a mini debian into a cache
echo "Downloading debian minimal ..."
debootstrap --verbose --variant=minbase --arch=$arch
--include $packages
wheezy $cache/partial-$arch http://ftp.debian.org/debian
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Failed to download the rootfs, aborting."
return 1
fi
mv "$1/partial-$arch" "$1/rootfs-$arch"
echo "Download complete."
return 0
}
copy_debian()
{
cache=$1
arch=$2
rootfs=$3
# make a local copy of the minidebian
echo -n "Copying rootfs to $rootfs..."
cp -a $cache/rootfs-$arch $rootfs || return 1
return 0
}
install_debian()
{
cache="/var/cache/lxc/debian-wheezy"
rootfs=$1
mkdir -p /var/lock/subsys/
(
flock -n -x 200
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Cache repository is busy."
return 1
fi
arch=$(arch)
if [ "$arch" == "x86_64" ]; then
arch=amd64
fi
if [ "$arch" == "i686" ]; then
arch=i386
fi
if [ "$arch" == "armv5tel" ]; then
arch=armel
fi
echo "Checking cache download in $cache/rootfs-$arch ... "
if [ ! -e "$cache/rootfs-$arch" ]; then
download_debian $cache $arch
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Failed to download 'debian base'"
return 1
fi
fi
copy_debian $cache $arch $rootfs
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Failed to copy rootfs"
return 1
fi
return 0
) 200>/var/lock/subsys/lxc
return $?
}
copy_configuration()
{
path=$1
rootfs=$2
name=$3
cat <<EOF >> $path/config
lxc.tty = 4
lxc.pts = 1024
lxc.rootfs = $rootfs
lxc.cgroup.devices.deny = a
# /dev/null and zero
lxc.cgroup.devices.allow = c 1:3 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 1:5 rwm
# consoles
lxc.cgroup.devices.allow = c 5:1 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 5:0 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 4:0 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 4:1 rwm
# /dev/{,u}random
lxc.cgroup.devices.allow = c 1:9 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 1:8 rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 136:* rwm
lxc.cgroup.devices.allow = c 5:2 rwm
# rtc
lxc.cgroup.devices.allow = c 254:0 rwm
# mounts point
lxc.mount.entry=proc $rootfs/proc proc nodev,noexec,nosuid 0 0
lxc.mount.entry=devpts $rootfs/dev/pts devpts defaults 0 0
lxc.mount.entry=sysfs $rootfs/sys sysfs defaults 0 0
# networking
lxc.utsname = $name
lxc.network.type = veth
lxc.network.flags = up
lxc.network.link = br0
lxc.network.ipv4 = 10.1.1.2/24
lxc.network.ipv4.gateway = 10.1.1.1
lxc.network.hwaddr = 00:1E:$(hex):$(hex):$(hex):$(hex)
EOF
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "Failed to add configuration"
return 1
fi
return 0
}
# nice trick from: http://mindref.blogspot.com/2011/01/debian-lxc-create.html
hex()
{
echo "`tr -dc A-F0-9 < /dev/urandom | head -c 2 | xargs`"
}
clean()
{
cache="/var/cache/lxc/debian-wheezy"
if [ ! -e $cache ]; then
exit 0
fi
# lock, so we won't purge while someone is creating a repository
(
flock -n -x 200
if [ $? != 0 ]; then
echo "Cache repository is busy."
exit 1
fi
echo -n "Purging the download cache..."
rm --preserve-root --one-file-system -rf $cache && echo "Done." || exit 1
exit 0
) 200>/var/lock/subsys/lxc
}
usage()
{
cat <<EOF
$1 -h|--help -p|--path=<path> --clean
EOF
return 0
}
options=$(getopt -o hp:n:c -l help,path:,name:,clean -- "$@")
if [ $? -ne 0 ]; then
usage $(basename $0)
exit 1
fi
eval set -- "$options"
while true
do
case "$1" in
-h|--help) usage $0 && exit 0;;
-p|--path) path=$2; shift 2;;
-n|--name) name=$2; shift 2;;
-c|--clean) clean=$2; shift 2;;
--) shift 1; break ;;
*) break ;;
esac
done
if [ ! -z "$clean" -a -z "$path" ]; then
clean || exit 1
exit 0
fi
type debootstrap
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "'debootstrap' command is missing"
exit 1
fi
if [ -z "$path" ]; then
echo "'path' parameter is required"
exit 1
fi
if [ "$(id -u)" != "0" ]; then
echo "This script should be run as 'root'"
exit 1
fi
rootfs=$path/rootfs
install_debian $rootfs
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "failed to install debian"
exit 1
fi
configure_debian $rootfs $name
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "failed to configure debian for a container"
exit 1
fi
copy_configuration $path $rootfs $name
if [ $? -ne 0 ]; then
echo "failed write configuration file"
exit 1
fi
if [ ! -z $clean ]; then
clean || exit 1
exit 0
fi
Attention à la ligne 65, il faut bien évidemment changer le mot de passe, soit dans le template lui-même, soit dans le conteneur une fois déployé.
Pour le reste, libre à vous d’adapter le script, en particulier les lignes 74 à 85 (paquets installés par défaut) et les lignes 179 à 212 qui contiennent le paramétrage du conteneur, en particulier la configuration réseau :
lxc.network.type = veth #type réseau pour le conteneur (empty/veth/vlan/macvlan/phys) lxc.network.flags = up #la carte monte au démarrage lxc.network.link = br0 #elle est attachée à l'interface br0 de l'hôte lxc.network.ipv4 = 10.1.1.2/24 #son IP/masque lxc.network.ipv4.gateway = 10.1.1.1 #le routeur par défaut lxc.network.hwaddr = 00:1E:$(hex):$(hex):$(hex):$(hex) #une adresse physique aléatoire
Le paquet LXC vient avec toute une panoplie d’outils de gestion des conteneurs, entre autre :
lxc-create -n mon.premier.conteneur -t debian-wheezy
/var/lib/lxc/mon.premier.conteneur/config
lxc-start -n mon.premier.conteneur
lxc-console mon.premier.conteneur
Pour quitter la console il faut faire CTRL+a, q
lxc-stop -n mon.premier.conteneur
lxc-destroy -n mon.premier.conteneur
ln -s /var/lib/lxc/mon.premier.conteneur/config /etc/lxc/auto/mon.premier.conteneur
Quelques recommandations pour terminer :
Comme je ne sais pas par où commencer dans mon rangement, je vais donc noter ici ce sur quoi je travaille en ce moment : vserver
Dans le cadre de mon travail, on m’a demandé d’étudier les différentes solutions d’hébergement « vite fait et pas cher ». L’objectif est d’offrir à certains utilisateurs la possibilité, d’avoir leur propre espace Web perso, accessible de partout et surtout sans que ça nécessite des ressources de support, en gros du clefs en main.
La suite est une petite histoire qui n’intéressera probablement que ceux qui travaillent dans un métier d’administration système ou de support IT.
Quelques points de détails font qu’on ne peut pas décemment leur dire d’aller chez le premier hébergeur venu :
Actuellement, quand l’un des ces utilisateurs veut un tel espace, il y a en gros 3 cas de figure, qui s’enchainent (de 1 vers 3 et de 3 vers 1) :
Dans tous les cas ça nous (service info) pose des problèmes de sécurité et/ou de ressources en support à plus ou moins court terme : l’utilisateur demande une intégration de son site aux sites internes, il souhaite avoir une URL @corp, il n’arrive pas à déménager son site chez un autre hébergeur, on ne peut pas lui laisser toute la latitude qu’il souhaite sur nos serveurs (question de sécurité), nous sommes des incompétents …
J’ai donc fait une étude rapide sur les offres d’hébergement du marché (OVH, 1&1, Online, Amen …).
Sur beaucoup de points ces offres semblaient répondre aux besoins, mais elles avaient toutes le même talon d’Achille, elles nous auraient couté très chez en temps de support (gestion des comptes, création des bases SQL, configuration DNS, sauvegardes, …). Il aurait donc fallut acheter un hébergement par utilisateur (et là c’est le cout administratif qui aurait explosé).
En gros les offres d’hébergement mutualisé c’est bien quand ce n’est pas mutualisé.
J’ai donc regardé la possibilité de le faire en interne. La problématique est la suivante :
Indépendamment les uns des autres, ces points sont simples à respecter, mais les mettre tous ensemble relève du casse tête.
Pour le 1, pas de problèmes pour le serveur Web (il suffit de l’installer) ni pour le FTP (on peut facilement chrooter les utilisateurs), mais PHP pose un sérieux problème de sécurité en environnement mutualisé. En quelques lignes, on accède (au moins) à tout ce qui est accessible par le serveur Web, à commencer par les données des autres utilisateurs, ce qui entre en conflit avec le point 6. Si on sécurise d’avantage PHP (open_basedir, disable_functions, …), le point 5 ne peut pas être respecté.
J’ai donc cherché une autre approche, virtualiser tout ça, sur un seul serveur avec un reverse proxy et un peu de SNAT.
Il existe plusieurs types de virtualisation, on dispose d’ailleurs d’une ferme ESX, mais le point 8 en réduit l’utilité.Je suis donc partie sur une solution indépendante, autonome et bien plus efficace en terme de ressource : le VPS.
J’ai évalué 3 techno de VPS :
J’ai donc opté pour Linux-VServer dans l’architecture suivante :
La mise en place de l’architecture (installation, configuration, backup, logs, template, scripts de déploiement, …) peut se faire en 2 heures, plus environ autant pour la documentation d’exploitation.
Il me reste encore à peaufiner quelques points pour l’automatisation totale du déploiement, notamment mettre une interface devant mon script de déploiement et ajouter un petit module de stats propre à chaque utilisateur, mais je pense que c’est une technologie que je vais faire rentrer de plus en plus dans notre DataCenter.
Pour le détail de l’installation, c’est un autre article.